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Message par Harald Jeu 3 Oct 2024 - 19:21

DESCRIPTION DE PERSONNAGE


Nom : Sigurdsson

Prénom : Harald

Surnom : /

Parents : Roëhn et Sienna Sigurdsson

Titre : /

Sexe : Homme

Race : Métisse Humain / Elfe

Langues parlées : Commun, Elfe, Orc (Apprentissage avec Bubu)

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Description physique et sociale : Homme d'1m95 pour pas loin de 130kg. Son corps a clairement été travaillé pour le combat dès sa plus tendre enfance. D'apparence Humaine, on peut soupçonner son métissage seulement via la couleur de ses yeux, bleu/gris très clair. L'entièreté de son dos, ses bras, son cou, sa nuque, ses pectoraux, et de ses abdominaux, sont tatoués (cf image en spoiler). A certains endroits, ils semblent en relief, comme s'ils couvraient des cicatrices.

Ses cheveux, châtain clair / blond, sont longs, descendant au milieu du dos. Ils sont pratiquement toujours attachés, tressés et/ou remontés en un chignon sur le haut du crâne. Une barbe et une moustache, bien entretenue, fournie, terminent les traits carrés de son visage.

Un air sévère est accroché à son visage, ce qui ne donne pas forcément envie de l'aborder au premier abord. Il peut même parfois donner l'impression de se demander comment il pourrait vous tuer. Il ne sourit jamais, et semble même éprouver de la haine sur quiconque croise son regard. Si vous n'avez pas un intérêt pour lui, il ne vous abordera pas de lui même. Il n'est pas rare de l'entendre grogner comme une bête.


FICHE PERSONNAGE

Type de personnage : Main

Age : 30 ans

Archétype : Vampire

Métier : Ancien cuisinier
Aura :Ténébreuse

Compétences :
- Combat : Lame simple et bouclier ( A l'aise avec les haches, les épées et les masses. ), combat rapproché
- Magie : Bénédictions et soins non sacrés

Alignement : Chaotique Neutre ( Peut évoluer. )

Maison-famille : /

Clan : /

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Situation financière : Les poches vides ( ses économies sont dans la maison familiale )

Caractère : Discret, froid, distant, râleur.

Type d’éducation reçue : Souple

Pensée politique : Ne s'en occupe pas



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Croyances : Plus aucune. Il a cesser de croire en les Dieux suite à son passif. ( Peut évoluer. )
Préjugés : Aucun. Tout le monde peut servir de repas.


Spoiler:


Dernière édition par Harald le Lun 14 Oct 2024 - 15:41, édité 3 fois
Harald
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Message par Harald Ven 4 Oct 2024 - 16:55

Chapitre 1 : La naissance d’un bébé est la preuve vivante de l’amour.


Depuis toujours, il est dit que la naissance d’un bébé est la preuve vivante de l’amour. Mais alors, que dire lorsqu’ils pointent le bout de leurs nez à deux ? Ou plus ? L’amour… On peut dire qu’il y en avait entre ces deux là. Elle, petit bout d’Elfette nommée Sienna. Lui, jeune Humain nommé Roëhn. Ils s’étaient rencontrés un peu au hasard, au détour d’un chemin. Comme si la Déesse de la Lumière les avait guidé l’un vers l’autre afin qu’ils soient réunis. C’est ce qu’ils se plaisaient à croire en tout cas. Et c’est de leur amour sans faille, que naquirent deux enfants. De faux jumeaux.

Une chance pour les jeunes parents, l’accouchement se déroula sans aucun problème, et la maman n’en garda que de merveilleux souvenirs. Les premiers cris de ses enfants eurent vite fait oublier la douleur de la délivrance. La petite fille hérita du nom d’Amicia, et le petit garçon Harald. Et comble de mignonnerie, aussitôt dans les bras de leur mère, les deux nouveaux nés se prirent la main, comme s’ils se promettaient déjà d’être toujours là l’un pour l’autre, et de se soutenir. Un moment magique, parfait, plein d’amour et de tendresse, auquel les deux âmes sœurs n’auraient pu rêver mieux. Ils venaient de réaliser leur plus grand souhait, une famille, et leur nouvelle vie semblait commencer sur la plus belle des visions. Ils étaient restés un moment ainsi, en silence, à contempler le fruit de leur union, ayant le sentiment au fond d’eux, que l’avenir leur serait à tous radieux.


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Chapitre 2 : La maladie du corps est la guérison de l’âme.


Leur enfance avait été quasi parfaite. Les deux petits avaient toujours eu tout ce qu’ils voulaient, et offert le meilleur d’eux même à leurs parents. Bien évidemment, il y eu un beau lots de bêtises, mais rien que n’importe quel enfant ne ferait pas. Et malgré les années, ils étaient toujours restés très proche, ne passant pas une journée l’un sans l’autre. Pas même les études n’étaient parvenues à les séparer, tout deux se spécialisant dans le combat au corps à corps, les bénédictions, les soins et la protection. Harald était l’ombre de sa sœur, la protégeant comme s’il était son garde du corps, quand bien même il la savait capable de se débrouiller seule. Leurs amis s’amusaient même à dire qu’ils étaient deux corps pour une seule âme. Tout aurait pu être un sans faute pour les jumeaux, mais il y a toujours des fausses notes dans la plus belle des musiques…

Et c‘est après leurs seizièmes anniversaires que tout changea. Leur père tomba subitement malade, sans que l’on puisse l’expliquer. Petit à petit, son corps s’affaibli, au point de parfois, ne plus tenir sur ses jambes. Il finit par perdre son travail, et demeurer dans son lit à longueur de journée.  La maladie a ce côté diabolique qui la rend omniprésente, tout pivote autour d’elle, on ne voit plus la vie, on la subit… Amicia et Harald décidèrent donc d’arrêter leurs études pour aider leur mère à la maison. Elle s’occupait des tâches ménagères, des soins de son père, et d’être un soutient moral. Lui, s’occupa des ressources du foyer, et pour ce faire, il se trouva un emploi de cuisinier dans le quartier Noble. Certes, il faisait un peu tâche dans le tableau, mais qu’importe, au fond des cuisines, on ne portait guère attention à lui. On ne lui demandait pas d’être présentable, mais de bien faire son travail. C’est l’âme apaisée que Roëhn pouvait se reposer, dans la chaleur et l’amour de son cocon familiale.

Ce qui ne devait être qu’un emploi temporaire se vit devenir un passe temps. Il découvrit en la cuisine une véritable passion. Tout comme le combat, la cuisine demandait de la précision, de la concentration, de la minutie. Et dieu sait qu’il était doué. Mais aussi doué était-il, cela ne rapportait pas toujours assez pour couvrir les dépenses pour les divers soins de son père. La possibilité d’évoluer et gagner plus dans ce boulot se voyait être compliquée, et c’est dans le désespoir qu’une opportunité s’offrit à lui.

Sa carrure avantageuse était parfois utilisée pour calmer les clients un peu trop virulents… Et au détour d’une bagarre, il se fit remarquer. Aujourd’hui, il vous dirait que ce n’était pas par les bonnes personnes, mais sur le moment, il vit ça comme un signe des Dieux. On lui proposa de participer à des combats, organisés par des Nobles, dans le plus grand secret. On lui promit que s’il se débrouillait bien, il pourrait devenir riche. Naïveté de la jeunesse, il sauta à pied joint dans l’énorme traquenard que serait ses prochaines années…


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[En validation][Métisse] Harald Orneme10




Chapitre 3 : On est puni par où l’on a péché.

« T’inquiètes petit ! Juste pour cette fois, tu verras, les effets sont incroyables  ! »


Bon sang quelle connerie… Il s’était laissé convaincre de boire un truc dont on ne voulait rien lui dire sur la provenance. On lui avait juste vanté les bienfaits de ses effets. Et il ne pouvait nier qu’il s’était senti bien différent. Le combat lui parut ne durer qu’une fraction de seconde tant il l’avait trouvé facile. Il lui avait semblé voir les coups avant qu’ils n’arrivent. Réalité ou hallucinations ? Et à quel prix ? Nul ne peut défier la nature, et comme tous ceux qui s’étaient laissé tenter, il devint très rapidement accro. L’argent facile… Le désir de plus, toujours plus, l’avait sans doute rendu d’autant plus insouciant. Des années durant, il jongla entre sa petite vie tranquille de cuisinier, et ses activités secrètes la nuit. Seulement deux personnes de son entourage étaient au courant de sa double vie.

« Ce soir, tu dois perdre. On va faire croire à ce con qu’il a le pouvoir. »


A l'abri des regards, l'organisation opérée dans les vieilles ruines en dehors de la Cité de Ye Sagira.Combats arrangés, truqués, tout était bon pour avoir de l’argent. Mais après tout… Ne dit-on pas que l’argent n’a pas d’odeur ? Et pas plus d’honneur non plus d’ailleurs… Pour subvenir aux besoins de tous, il était prêt à se laisser frapper des heures s’il le fallait. Ses blessures ? Quand elles ne guérissaient pas de façon anormales le lendemain matin, il mettait ça sur le compte de bagarre avec des ivrognes refusant de payer leurs consommations au travail. Et il devait inspirer confiance, puisque personne n’avait jamais cherché plus loin. Pourquoi s’infliger autant me direz-vous ? Parce qu’on se laisse de tout, sauf de l’argent. Pourtant, on lui avait enseigné qu’il fallait prendre soin de son nom, car il resterait plus longtemps qu’une grosse somme d’argent. Quel fléau, ses pièces d’or…

« Un dernier combat, et je te promet que j’arrête mon amour… »


Dans tout ce chaos, il avait malgré tout fait une rencontre. Une rencontre qui avait quelque peu changé sa vie. Depuis des années, il était en couple, avec l’homme qu’il voyait comme son dernier. S’il n’avait jamais adhéré pour les combats, il comprenait néanmoins pourquoi il le faisait. Il l’avait laissé faire, tentant de cacher son inquiétude derrière des sourires et des baisers d’encouragements, mais le voir revenir sans cesse couvert de marques et de blessures avait fini par user de sa patience. Harald lui avait donc promis, un dernier, et il se rangerait. Il avait prévenu qui de droit, ils avaient un accord, il serait bientôt libre.

« Tu pensais vraiment que j’allais te laisser te barrer comme ça ? »


Un accord… Quelle douce blague… Un mensonge tellement bien prononcé, qu’il n’avait pu que boire ses paroles comme un alcoolique à la bouteille. Pourquoi ne pas s’être méfié ? Sans doute pensait-il qu’après tout ce temps, une véritable relation de confiance s’était créée. Là encore, bien trop naïf… Pourtant, tellement de signes auraient pu lui faire comprendre. Les chuchotements, les regards en biais, les sourires en coin… Oui, un bon escroc est un farceur ironique qui se joue de la distraction, de l’impertinence, de la naïveté ou de la nervosité de ses contemporains…

Je veux pas… Je peux pas mourir… Je lui ai promis… Je… »


La panique faisait apparaitre de petites rides sur son front, alors qu’il compressait comme il pouvait l’énorme plaie béante sur son ventre, tentant d’empêcher ses boyaux de s’en extirper. Il tomba à genoux, ses forces semblant le quitter brutalement, avant de finalement s’effondrer.  Au sol, la respiration haletante, le cœur ne sachant plus comment battre, il regardait la silhouette s’approchant de lui, en partie cachée par les ombres. Il songea à tous ses projets, à sa sœur, ses parents, l’homme de sa vie… C’est vraiment ici, dans les bas fonds humides, qu’il allait les abandonner ? C’était vraiment aujourd’hui ? Plus les secondes passaient, et plus il ne parvenait plus à contrôler les tremblements de son corps. Il avait tellement froid, que la flaque de son propre sang, dans laquelle il baignait, lui semblait presque d’une chaleur apaisante. La peur fit qu’il finit par ne plus sentir la douleur, ou peut-être était-ce la mort approchant. Petit à petit, il sembla se calmer, et trouva finalement la force de pleurer. Il n’implora pas les Dieux de le sauver, non… Il supplia son aimé de le pardonner… Sa vision se troubla… Ses yeux se fermèrent… Sa respiration se fît de plus en plus lente… Il entendit de vague chuchotements, puis plus rien. Une sensation de lourdeur, de s’enfoncer dans le sol. Le noir complet, le bourdonnement dans les oreilles. C’était donc ça, la mort ?


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Chapitre 4 : La lune réveille le Vampire blafard sur sa couche vermeille.


« Bordel de merde ! Qu’est-ce que t’as foutu ?! »

« Il ne méritait pas ça… »


Des voix lointaines… A peine audible…

« Tu t’es pris pour un Dieu pour décider ça ?! »

« Non, pour une Vampire. »

« Il va faire un carnage putain ! »

« Calme-toi… »


Avait-il sombré dans les Abysses pour se réveiller dans le chaos au milieu d’une… Dispute ?

« L’chef va nous buter ! On est mort ! Même toi !»

« Chut, il bouge. »


Bouger… Il avait vraiment bougé ? C’était toujours le noir complet. Il commandait à son corps de bouger, mais avait la sensation d’être cloué au sol. Rien ne répondait. C’était un peu comme si son âme c’était éveillée avant tout le reste. Et puis soudain, une douleur. Une douleur atroce. Insoutenable. Celle qui nous pousse à préférer mourir plutôt que la supporter. Un hurlement. Timide, contenu, retenu. Puis un autre, déchirant le silence de la nuit. Un hurlement à en perdre la voix, le souffle, pour ceux en possédant un. Il n’entendait plus les voix. Etaient-elles une simple hallucination ? Il n’y avait plus que ce bruit incessant, sourd, semblable à des pulsations. Et plus il tentait de s’éveiller, de bouger, plus il hurlait de douleur, et plus ce bruit semblait s’accélérer. Sans comprendre pourquoi, il se sentait attirer par ce son étrange. Alors, toujours privé de sa vue, il se laissa guider par cet appel, et avec une rapidité folle, se jeta dans sa direction. Il n’avait plus vraiment le contrôle de rien, tout était instinctif, primaire, nécessaire. Non indispensable. Cette sensation brûlante, enivrante, qui traversait sa bouche, sa gorge, et semblait parcourir la moindre parcelle de son corps, de ses veines. Ce goût… La douleur disparue soudainement, laissant place à une impression de puissance. Encore, il en voulait encore. Peu importe ce que c’était, ce qu’il venait de se passer à l’instant, il en voulait encore ! Il ouvrit enfin les yeux, sa vision semblant s’adapter à l’obscurité peu à peu. Il observa autour de lui, figé sur place, prêt à bondir au moindre mouvement suspect. Il baissa le regard vers l’homme qu’il tenait entre ses mains. Les yeux et la bouche grands ouverts, le visage figé dans une mimique d’agonie, pâle, immobile. C’était lui, le bruit ? Tout avait cessé à présent. Il n’y avait plus que le silence. Avant même qu’il ne puisse réfléchir, il s’effondra de nouveau.

Les jours qui suivirent furent bien flou pour lui. Il alterna entre des phases de semi conscience, comme si son corps peinait à encaisser le choc de la transformation. Il ne garda en souvenirs que la faim, qui rongeait ses entrailles, et cette voix, qui lui parlait sans cesse, sans doute dans l'espoir de le rassurer, de l'apaiser. Cette voix, il aurait pu la reconnaître entre milles. Il l'entendait chaque soir, avant chaque combat. C'était celle de la femme de son "patron". Avec les années, il avait appris à l'apprécier, malgré les circonstances dans lesquelles ils se voyaient. Elle était du genre discrète, attentive aux détails, d'une beauté que beaucoup voudraient à leurs côtés. Il en savait très peu sur elle, et à juste titre... S'il avait su qu'elle était une Vampire, il aurait peut-être cessé les combat plus tôt, ou peut-être pas après tout. Parce qu'il y avait ce truc qui lui donnait l'impression qu'elle avait un certain pouvoir sur les autres. Un charisme au dessus de la normale ? Ce ne serait pas là première à posséder ce don naturel. Il avait toujours eu l'impression qu'elle avait un petit faible pour lui, même si elle était mariée. Pourquoi ? Il y a des gestes et des regards qui ne trompent pas. Et même s'il n'avait jamais été attiré par une femme avant, depuis peu, il sentait un quelque chose entre eux. Un moyen de se raccrocher à quelque chose de réel ? Ou peut-être étais-ce le fait que c'était elle qui l'avait transformé ? Un lien se créait sans doute, non ? C'était donc là ce qu'elle cherchait en le transformant ? A créer sur lui une emprise qu'il ne pourrait nier ? Tant de questions, et si peu de réponses...


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Chapitre 5 : Si la cage rend l’animal fou, que ne fait-elle pas à l’homme.

Combien de temps ? Depuis combien de temps était-il enchaîné là ? Comme si ça ne suffisait pas d’être mort, il était en plus captif, dans une vieille cage humide. Au début, pour sa sécurité, le temps de s’habituer à sa nouvelle condition. Mais il avait rapidement finit par comprendre qu’il en serait tout autrement. Comment ? Quand on lui demanda d’offrir de son sang. Comme si on allait lui laisser le choix. Ça allait donc être ça, ça nouvelle vie ? Servir de récipient pour les drogués ? Au loin, il entendait les combats le soir, et ne pouvait s’empêcher de repenser aux siens. Souvent il lui arrivait de se maudire lui-même d’avoir accepté d’y participer. Un simple non aurait-il pu tout changer ? Il tentait parfois de mettre en garde les combattants qui venaient s’abreuver de son sang pour se sentir autrement… Mais malheureusement, tout comme lui à l’époque, rien ne pouvait les détourner de leurs objectifs.

Bien sûr, il avait bien tenté de s’échapper, plus d’une fois même, mais on le nourrissait bien trop peu, et avec du sang de bien trop mauvaise qualité, pour qu’il ait la force d’y parvenir. S’il pensait qu’à force de perte dans les rangs en face, il finirait par y arriver, la réalité lui vint brutalement quand il réalisa qu’il y avait toujours des idiots pour remplacer ceux décédés. Il avait finit par abandonner l’idée d’être libre. Il était loin d’être bête, il savait que l’Homme devait éviter la captivité sous toutes ses formes, et briser toutes les chaînes qui l’empêchaient de parcourir le chemin de la liberté. Mais les échecs avaient eu raison de sa volonté. En plus d’être en cage, il avait finit par se créer sa propre prison, s’enfermant dans une profonde noirceur intérieur, bouillonnant de colère et de haine envers la race Humaine. Comment pouvait-on être aussi cruel ? Comment les Dieux pouvaient-ils rester les yeux clos, et les mains dans le dos ? Pas un jour ne passait sans qu’il ne s’imagine déchiqueté chacun de ses bourreaux. Il se sentait peu à peu perdre la moindre parcelle de son humanité. Et pourtant, il ne rêvait que d’une chose, le retrouver…


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Chapitre 6 : Tout esclave porte dans sa propre main le pouvoir de briser sa captivité.


Tête baissée, cherchant désespérément à oublier sa faim, il se concentrait pour essayer de s’enfermer dans ses propres pensées. Sa soif de sang était si forte, qu’il lui paraissait entendre le battement des cœurs au travers les murs. Recroquevillé dans un coin, il se bouchait les oreilles, dans l’espoir que cela puisse changer quelque chose. Il ne se souvenait même plus de la dernière fois où il s’était senti rassasié. L’avait-il seulement été une fois ?

« Il est temps. »


Il sursauta, et se mit sur ses gardes. Il avait déjà offert son sang il y a peu, alors pourquoi venait-on encore le voir ? Et surtout, pourquoi n’avait-il pas entendu, ou même sentis cette silhouette approcher ? La voix était douce, apaisante, féminine.

« Tu dois partir Harald. »

Il resta stoïque. Encore une ruse pour lui faire du mal ? Un nouveau tour pour l’humilié ? Il ne broncha pas, cherchant à sonder son interlocutrice.

« Nulle place aux questions, aux doutes, tu dois avoir confiance. »

Confiance… Quelle vaste connerie ! Ce mot était sorti de son vocabulaire depuis bien longtemps.  Il était hors de question de faire de nouveau confiance à quelqu’un un jour. Il observa la silhouette s’approcher, et se mettre à sa hauteur. Elle écarta quelque peu sa capuche, lui offrant une vision sur son visage. Elle était d’une beauté incontestable, mais si elle espérait que son charme opère sur lui, c’était peine perdue. Elle plongea son regard doré dans le sien, et il sembla y déceler de la tristesse. Une profonde et sincère tristesse. Une Aurum ? Il s’en trouva déstabilisé et n’eu la force de détourner les yeux. Et comme si elle avait été capable de créer une fissure dans sa prison, et de s’insinuer dans son esprit, les bruits environnants s’effacèrent, et il n’y eu que sa voix, et le rythme de son cœur. Elle était d’un calme déconcertant… Elle posa une main sur sa joue, tendrement, puis son front sur le sien, et chuchota.

« Nourris toi, et libère toi. »


Ses paroles résonnèrent en lui comme un ordre. En une fraction de seconde, il vint planter ses crocs dans son cou. Etrangement, c’est la première fois qu’il n’y mis aucune violence. Il semblait faire de son mieux pour ne pas faire de mal à cette inconnue. Elle lui offrit autant de sang qu’il en eu besoin, et il su se contrôler pour ne pas la vider entièrement. Bien qu’affaiblie, elle lui sourit, et chuchota de nouveau.

« Je ne puis te garantir qu’il t’a attendu, qu’ils n’ont pas fait leur deuil, mais tu dois briser tes chaînes. »

Il ne savait rien d’elle, et elle venait de le… Sauver ? Tant de question se bousculaient dans sa tête… Mais c’est avec délicatesse qu’elle l’encouragea à agir. Elle avait pris le risque de finir en simple repas, sans rien vouloir en retour. Pourquoi ? Il aurait tout le temps d’y penser, une fois… Libre.
Ce soir là, il brisa ses chaînes, et un miracle ne venant pas seul, il ne rencontra personne sur le chemin de sa fuite. Pourtant, dieu sait qu’il aurait aimé démembrer quelques partisans de sa douleur. Il quitta sa vie de captivité, mais pour rejoindre quoi ? Il avait des projets avant tout ça… Une demande en mariage, l’ouverture d’un commerce… Seulement… Etait-ce encore possible ? Ses proches allaient-ils l’accepter à présent ? Son compagnon l’avait-il attendu, ou avait-il refait sa vie avec un autre ? Y avait-il un remède à sa condition ? Seul l’avenir pourrait lui répondre… Mais pour l’heure, l’oiseau n’était plus en cage, au moins.


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Chapitre 7 : Etre mort, c’est être en proie aux vivants.


La lueur de la lune avait quelque chose d’apaisant, de revigorant, de réconfortant. Et même s’il redoutait qu’on l’ai suivis, il s’accorda de longues minutes, le nez dressé, à la contempler, tantôt les yeux clos pour en apprécier l’effet sur sa peau, tantôt le regard fixe, pour se délecter de sa beauté. Depuis tout ce temps, il avait presque oublié à quoi elle ressemblait. Mais toutes bonnes choses ayant une fin, il s’empressa de quitter les lieux. Telle une bête que l’on aurait jeté hors de sa cage après des années de captivité, il regarda autour de lui, l’air perdu. Pourquoi diable ne retrouvait-il pas son chemin ? La panique ? L’adrénaline ? Il couru pour s’éloigner le plus possible, mais pour se rapprocher de quoi ?

Sans qu’il s’en rende vraiment compte, ses pieds le conduisirent vers la maison familiale. La nuit avancée offrait au lieu un silence presque agréable. De loin, il pouvait voir les flammes de la cheminée crépiter dans la pièce principale. Aucune signe de vie dans la chambre de sa sœur, ni même dans celle de ses parents. Il se risqua à s’approcher d’avantage. Le nez presque collé à la fenêtre, il se figea. Assise près du feu, les jambes couvertes d’un édredon de laine, un livre à la main, l’autre caressant un chat, sa mère était là. Il lui sembla que son cœur venait de se remettre à battre tant sa poitrine le serra. Il aurait tant aimé ouvrir la porte, la prendre dans ses bras, lui dire qu’il était de retour… Ses yeux se posèrent sur ce qui ressemblait à un petit autel en son honneur. Un portrait de lui avait été fait, et la lueur des bougies qui entourait la toile semblait presque faire danser les ombres sur son visage de peinture. Alors elle avait renoncé ? Elle avait perdu tout espoir de le revoir ? Pour elle, il était bel et bien mort ? Il eu l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds, et il ne pu s’empêcher de pleurer. Si sa propre mère avait fait son deuil, qu’en serait-il de sa sœur, de sa moitié ? Et comme s’il avait sentis sa présence, le félin aux côtés d’elle dressa la tête, et se mit à feuler dans sa direction. Quand l’Elfette tourna la tête vers la fenêtre, il n’y avait plus rien…

Meurtris, en dehors de la ville, il poussa un hurlement de rage, laissant ses larmes glisser sur son visage froid. Et soudain un appel, un grognement. Celui de la faim. Perdu entre colère et tristesse, il aurait pu se nourrir de toutes personnes croisant sa route, sans ne faire aucune distinction. Mais fort heureusement, il ne croisa que des animaux. Et même s’il s’avait qu’ils étaient tout en bas de sa chaine d’alimentation, il s’en contenta, déchiquetant les pauvres créatures sans aucune retenue, se couvrant de leur sang, dans un festin sauvage et bestial. Quand il fut calmer, il prit soin d’enterrer les cadavres pour qu’on ne cri pas au génocide de gibier…

Seul avec lui-même, caché dans un coin pour s’abriter du soleil qui commençait à se lever, il prit conscience d’une chose. La vie était comme on l’avait faite, et c’était sans doute une folie que de vouloir la changer quand il était trop tard…
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