{en validation} [orc] Khela

PERSONNAGE:



Nom : aucun
Prénom : Khela
Surnom : la fille aux morts
Sexe : femelle
Race : orc

compétence : Magie orc / manipulation des âmes

Description physique :
Mesurant 1m75 et pesant 75 kilos, khéla est une relativement chétive par rapport à sa race. Fine et élancée, elle est étonnamment élégante pour une orc, ce qui est encore plus marqué par ces habits distingués. Elle possède une longue crinière noire ornée d'une mèche blanche, ainsi que des yeux jaune brillants. Si elle porte un décolleté ou un dos nu, on peut apercevoir une vilaine cicatrice au niveau de sont cœur. Son visage et quant à lui toujours orné d'un sourire sincère.

Comportement social :
Timide et réservée, elle fait rarement le premier pas. Toujours prête à servir son prochain, elle reste empathique et chaleureuse. Malgré la naïveté de son jeune âge, elle évite de se mettre en danger. Par contre, sa soif de connaissance et sa curiosité naturelle la poussent à aller de l'avant.

FICHE:


Type de personnage : Main
Age : 35ans
Don : érudit
langue : Kamael / orc(oral)
finance : ermite
Aura Indigo
Métier : thanotractrice
Alignement : chaotique/bon
Type d’éducation reçue : un peu orc un peu seul et pas mal avec un ermite kamael distingué
Pensée politique : Veux que les gens sois en paix
Croyances : en la mort
Préjugés :
- Elfes : jamais vu réellement
- Humains : vue des cadavres
- Kamaels : à un un vielle ami de cette race
- Nains : jamais vu réellement
- Orcs : semblable à moi mais plus musclé
- Sombres : déjà vu au village
- Ertheias jamais vu réellement

HISTOIRE:

Les Orcs sont un peuple puissant et bagarreur. Leurs vies sont menées de combat et de guerre. Malheureusement, celle-ci entraîne la mort. Personne ne peut y échapper. Elle entrainera tôt ou tard tout être qui peuple ce monde. Seuls les Dieux semblent pouvoir échapper à ce fléau. 



Notre histoire commence après une rude bataille, des guerriers sont tombés. La prêtresse prépara les corps pour le rite funéraire. Mais l'or de sa tâche, elle fut prise d'un sursaut. Sous sa main, un mouvement se fit sentir. Y aurait-il encore de la vie qui habite cette guerrière ? Pourtant, la blessure semble mortelle, le sang ne coule plus et le cœur ne bat plus, d'où vient cette sensation. Elle observe attentivement le corps, passant ses mains pour ressentir si l'énergie vitale émane encore de celui-ci. À sa grande surprise, oui, là dans les entrailles du cadavre, un petit être se débat pour survivre. Elle prend rapidement une lame et ouvre le ventre de la mère morte. Puis extrait t’en bien que mal le bébé de celle-ci. Il est petit, il est frêle, mais il est vivant. 

Même dans la mort, la vie peut surgir, il ne faut pas être effrayé par celle-ci, ce n'est qu'un cycle naturel. 

Le bébé grandit comme il le pouvait, élevé par sa sauveuse. Mais sa troublante naissance et l'absence du lait maternel se firent sentir. En effet, par rapport aux autres enfants de son âge, la petite Orc était chétive et faible. Malgré cela, ces yeux étaient pétillants et toujours à l'affût de tout ce qui l'entoure. 



Ne dit-on pas que les yeux sont le reflet de l'âme. 

Le année passèrent, mais les conflits eux était toujours là. Les différents peuples menant encore de rudes escarmouches. Les enfants imitaient leurs parents, s'entraînant dès le plus jeune âge à devenir des combattants fiers et puissants, s'amusant à se bagarrer, admirant les armes et les arts martiaux des combattants. La petite Orc était bien plus calme et solitaire. Sa mère adoptive ne lui donna que peu de temps et d'amour. Son rôle dans le village l'occupait énormément. Elle était la prêtresse et la matriarche, celle qui communique avec les dieux, celle qui pense les blessures, motive les guerriers de ces chants et guide leur âme dans l'au-delà. Malgré cela, la jeune fille aida sa mère adoptive comme elle le pouvait. Faisant toutes les tâches ménagères, lui servant de petite main dans les soins, et l'aidant même à la préparation des corps pour des rites funéraires. Les gens du village trouvent la petite étrange. En effet, celle-ci avait pour habitude de se balader dans le cimetière en parlant toute seule devant les tombes. De plus, malgré ces faibles conditions, son visage aborde toujours un air jovial dénotant de l'ambiance générale. 

Le bonheur peut se trouver dans toute chose, il suffit de garder l'esprit ouvert.



La petite grandit quelque peu, mais son corps restera loin d'égaler celui de ses camarades. Elle ne sera jamais faite pour la guerre, c'est évident. Pourtant, la Matriarche remarqua bien un don chez la jeune fille. Son lien puissant avec la magie, sa facilité à utiliser les flammes pour faire à manger ou toute autre tâche du quotidien. Son aisance pour l'aider, l'or de certains rites pourtant complexes, son freudonement des chants chamaniques, desquels émane une formidable énergie. Mais elle n'arrivait pas à connaître son état d'esprit : elle est à la fois immature, candide et naïve. Pourtant, l'or des tâches et des cérémonies, elle devenait sérieuse et adroite, développant une insatiable curiosité en ce qui concerne le corps et l'âme. La jeune Orc ne se rendait absolument pas compte de tout cela. Elle était simplement heureuse de pouvoir aider les vivants comme les morts. 

La curiosité est-elle un vilain défaut ? 



Khela est maintenant âgée de 20 ans, toujours aussi solitaire, mais toujours empathique : elle n'hésite pas à aider quelle que soit la demande. Certains en profitaient pour lui donner des missions incongrues ou insolites qu'ils ne voulaient pas faire. Elle s'éloigna souvent du village seule pour aller chercher diverses denrées, de l'eau de source spécifique ou certaines plantes médicinales. Elle aimait prendre son temps et observer les éléments qui l'entouraient. Le cycle de la vie et de la mort était fascinant, voir les herbivores mangés se nourrir de la nature, les chasseurs se nourrir des herbivores, puis la nature se nourrir de ceux-ci à leur mort. Elle était une piètre chasseuse, mais elle avait trouvé comment se défendre contre les prédateurs. Elle volait leur énergie vitale ou les empoisonnait grâce à son fluide magique. Elle était surprise de voir comment la vie peut si facilement être enlevée à quelque chose, alors que l'inverse semble invraisemblable. Elle avait bien tenté de réanimer des petits animaux en soignant toute leur plaie et en leur insufflant de l'énergie vitale, mais rien à faire, ils ne revenaient pas. Elle avait fait de nombreux tests en prélevant leur énergie puis en la rendant rapidement après la mort. Mais il y avait un point de non retour, un élément qui n'est pas lié à l'enveloppe physique qui s'échappe des corps et qui empêche le retour au monde des vivants. Elle avait bien pensé à l'âme, mais cette notion semblait totalement abstraite pour beaucoup. 

C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel. 

Des tensions ont ébranlé quelque peu la tribut orc. Une importante bataille va avoir lieu sous peu. Comme toujours, Khela n'était pas conviée à tout ça. Bien au contraire, en général, sa matriarche s'arrangeait toujours pour lui trouver une activité loin du village, l'or de ces événements, lui disant qu'elle n'était pas destinée à se battre ici, que son avenir était ailleurs. La jeune Orc obéissait, mais n'aimait pas ces histoires de destinée, car si c'était vraiment le cas, elle ne serait donc pas maîtresse de ces actions et prendre soin des autres n'aurait aucune utilité. Cette fois, elle l'envoya encore plus loin que d'habitude, mais Khela ne fit pas attention à cela et partit chercher les fournitures demandées avec toujours le même sourire aux lèvres. 
Ne rentrant au village que plusieurs jours après, elle ne se doutait pas des évènements qu'il y avait eu lieu. À l'abord de celui-ci, une étrange fumée s'éleva dans les airs. Elle courut, mais il ne restait que des ruines, les cadavres jonchant le sol, des orcs évidemment, mais aussi des humains et des Kamaels. Son visage souriant changea quand elle vit le cadavre de sa mère adoptive. Elle tenta de tout faire pour la faire revenir parmi les vivants, même si elle savait que c'était inutile. Après plusieurs heures, les larmes ont cessé de couler, puis elle se mit au travail, s'occupant de préparer chaque dépouille pour une grande cérémonie funéraire. Alliée comme ennemie, elle ne fit aucune différence de traitement, voulant que tous soient en paix. Mais une chose la surprise, des cadavres d'une autre époque semblaient avoir pris part à cette bataille, ils possédaient des marques de combat récentes alors que leur mort était de toute évidence ancienne. Elle faisait cette tâche depuis assez longtemps pour être sûre de ces observations… Mais que s'était-il passé ici, comment ces corps ont pu se mouvoir et combattre ? Elle reprit sa besogne, la tête pleine de songe, au point de ne pas se rendre compte qu'elle n'était pas seule ici. Deux soldats Kamael ratissaient le village à la recherche de survivant ou d'objet utile. L'arbaletriere aperçut l'orc penché sur les corps, ne se posant aucune question, arma puis décocha une flèche en plein cœur de celle-ci. Puis leur mission finit, ils rebroussèrent chemin. 


Un cœur brisé peut-il être réparé ? 



Un être non loin fut le spectateur de toute la scène. Son cœur, pourtant artificiel, ce sera devant la brutalité de ce spectacle. Une fois les deux soldats partis, il s'approcha discrètement. Le cœur lourd, il se prépara à rendre hommage à tous les êtres qui avaient perdu la vie sur ces terres. Mais lorsqu'il observa les âmes présentes ici. Une vibra encore d'une flamme noire et ardente. Elle est toujours en vie, mais c'est impossible, la flèche a traversé son corps et son cœur ne... A droite, mais pourquoi celui-ci est à droite ? Un citus inversus. Cette altération est tellement rare. Je ne l'avais encore jamais observé chez un orc. Tu es une battante et tu es chanceuse, petite. Je vais te sauver, ton destin n'est pas de mourir ici, ton âme le refuse. Il prit l'orc avec lui et s'éloigna d'ici. Il partit le sourire aux lèvres, car il avait observé les actions de la jeune fille et il était heureux de voir que ces soins avaient soulagé les âmes présentes. Je vois que vous êtes en paix, je lui transmettrai vos remerciements, soyez-en sûr. 

Les âmes, le destin, personne n'en a la preuve, mais beaucoup veulent y croire.

Les soins et la convalescence furent longs. Le bienfaiteur, bien qu'érudit, n'était pas un expert en médecine. Le premier réveil fut douloureux et déconcertant. Il fut surpris par l'expression du visage de sa patiente ; un sourire sincère était dessiné sur celui-ci. Dans un orc très approximatif, il balbutia. 
« Tu es extrêmement surprenante, jeune fille, que ce soit ton corps ou ton âme ».
Intriguée et perdue, elle regarda tout autour d'elle. Elle distingua ce qui pouvait s'apparenter à une grotte aménagée, puis elle regarda son corps couvert de bandage. La dernière chose qu'elle se souvenait était la vision de cette flèche qui l'a traversée et cette sensation de brûlure qui lui déchirait la poitrine. Les souvenirs remontent peu à peu et des larmes se mirent à couler…
« Merci… Merci pour tout…».
Aussi surprenant que cela pourrait paraître, la jeune fille avait peur de la mort, de partir sans rien avoir accompli. C'est pour cela qu'elle cherchait à comprendre tous les mécanismes de celle-ci, qu'elle était aussi respectueuse et minutieuse dans son travail. Le mystère derrière le passage de la faucheuse l'a hanté, elle voulait marcher avec elle, et par contre celle-ci. 
Mais un mot l'avait surprise dans la phrase de l'inconnu. 
« Mon âme… Vous avez parlé de mon âmes… Cela existe donc belle et bien…». Un sourire et une certaine excitation pouvaient s'entendre dans sa voix.
L'hôte de ces lieux se mit à rire et à tousser, s'étouffant presque. 
« La première chose qui te vient à l'esprit en te réveillant ici est de me demander si ton âme est bien réelle. Mais qui es-tu ? Aucun orc n'a ce type de pensée ». 
Sa voix était âgée et son accent était infâme, mais ces paroles étaient chaleureuses. Khela n'était pas du tout effrayé par l'être qui se dissimulait dans les ombres. 
« Je m'appelle Khela et vous ».
Il s'avança et se dévoila. Son corps était imposant, mais svelte, une aile atrophiée se dessinant dans son dos et un bras lui manqué. Il portait une élégante rapière ornée à la ceinture ainsi que des vêtements nobles mais extrêmement rapessiés. On voyait bien que le poids des années lui avait fait perdre de sa superbe. 
« Je me nomme unité 381537, mais tu peux m'appeler Ébisel ».
Les deux êtres, pourtant de race conventionnelle ennemie, se mirent à discuter longuement. Le Kamael expliqua qu'il avait foulé cette terre depuis plus d'un demi millénaire et qu'il avait vécu de nombreuses guerres et de nombreux désastres. Il vu d’innombrables êtres naître puis mourir d’on certain de sa main. Il lui expliqua aussi son anomalie par rapport aux autres unités de sa race : c'elle de ressentir des émotions humaines. Ainsi que la construction de son corps et son affinité avec les âmes. 
Elle l'écouta attentivement et lui répondit qu'une chose. 
« Apprends en moi plus sur les âmes et les corps. »
Elle se fichait de sa race, de ces crimes ou autres, elle voulut juste comprendre. Sa soif de connaissance dans ces domaines particuliers était sans limites.
Il lui posa avant des questions sur qui elle était, sur ce qu'elle avait vécu pour avoir un tel lien avec la mort. Elle lui expliqua donc son histoire et il comprit…
Acceptant alors de lui transmettre le savoir qu'il avait accumulé depuis ces nombreux siècles, ainsi que la manipulation des âmes. Le chemin pour obtenir tout cela sera long et dur, mais elle ne rechigna jamais à la tâche. Heureuse d'apprendre, de comprendre et d'avoir enfin quelqu'un qui s'apparentait à un ami, illumina son visage souriant. 

L'amitié sincère est un sentiment fort et précieux. Peut-être aussi fort que l'amour. 

15 ans se sont écoulés depuis leur rencontre, la jeune fille a bien grandi. Elle est devenue une élégante jeune femme. Mais les terres autrefois si verdoyante se sont transformées en un véritable enfer de guerre et de sang. Elle vit ces congénères adopter un comportement encore plus barbare et bestial qu'à l'époque. Des armés de morts vivants, dont les âmes en peine menaient des combats qu'ils n'avaient pas choisis. La route fut longue et lourde de sacrifices pour arriver jusqu'au seul endroit épargné par ce chaos. Une ancienne cité géante, Ye Sagira, protégée par d'immenses barrières magiques, acceuilla la jeune femme qui était maintenant seule…



Le sacrifice a beau être un geste noble, ceux qui resteront derrière porteront toujours le poids de celui-ci